Notre charte de transparence
Il n’est pas simple de trouver l’équilibre pour une association entre l’énergie dédiée à la collecte d’argent et les actions sociales de terrain qui sont la finalité.
Pour y arriver, il faut faire des choix. Les associations dirigées par des financiers et des publicitaires collectent beaucoup d’argent et souvent sont peu efficaces sur le terrain. Celles dirigées par des gens de terrain sont en permanence en galère financière et ont du mal à pérenniser leurs actions.
Nous sommes de la seconde catégorie, à l’origine de la Canne Blanche Electronique et actifs depuis 16 ans, nous souhaitons continuer à offrir nos services de manière durable.
Notre collecte repose sur le site web géré par des bénévoles et le bouche à oreille des non-voyants bénéficiaires de nos actions, et n’engendre pas de coûts.
Les bénéficiaires non-voyants sont les contrôleurs de la gestion des actions de l’association et les communicants auprès des donateurs.
Les reçus fiscaux intégrant le fléchage des actions sont l’outil de traçabilité des entrées à disposition des bénéficiaires contrôleurs de l’optimisation de l’emploi des fonds.
Par ailleurs concernant les dépenses nous respectons les règles suivantes :
- Pas de salaire allant au-delà de celle de la grille générale de la fonction publique à diplôme égal.
- Pas de dépenses de publicité (à l'exception du coût de mise en ligne du site web géré par des bénévoles), c'est à dire pas de campagne de panneaux publicitaires, pas de publicité payante dans les revues, pas de publicité payante radiophonique ou télévisée, pas de démarchage téléphonique ou de porte à porte etc. La publicité se fait par le site web, les bénéficiaires non-voyants de nos actions qui en parlent autour d'eux et les journalistes qui parlent de nous.
- Pas de cadeaux aux donateurs (calendrier, calepins, stylos etc.), hormis celui de savoir exactement à quoi ou à qui son don a servi (pas le fléchage de son reçu fiscal dans le bilan annuel de l’association).
- Pas de locaux, en effet notre rayon d'action est très vaste et nous intervenons principalement sur le lieu de vie des bénéficiaires, la pratique des outils de mobilité se fait dans la rue, des antennes locales seraient couteuses et de peu d'intérêt, hébergement des ateliers chez les bénévoles et télétravail pour les salariés ou prestataires.